LES MAGICIENNES…AH! AH!

Les milieux de la magie sont très machos, quoique depuis un petit nombre d’années j’ai pu constater un frisson de changement. Ce microcosme l’a toujours été, à un point tel que l’un  de mes prédécesseurs avait cru bon d’écrire un petit opuscule traitant des… Non, je ne vais pas vous entretenir des épouses de magiciens, ni des partenaires sur scène de ces derniers, partenaires ou assistantes féminines pour la plupart d’entre elles, ni des femmes magiciennes. Je souhaiterais vous parler du roman des deux inséparables Boileau et Narcejac, car contrairement à l’idée souvent reçue, il s’agit de deux romanciers associés et Boileau n’était pas le prénom de Narcejac. Ce sont les auteurs d’une œuvre importante à laquelle se sont intéressés des cinéastes aussi importants que Clouzot, Hitchcock, Etienne Périer, Henri Decoin ou encore Sergio Gobbi ou Louis Saslawsky, ce dernier si cher à Jean Boullet. J’en profiterai donc aussi pour aborder le  film adapté de cette œuvre et porté à l’écran par Serge Friedman et dans lequel jouaient deux actrices jumelles très connues dans les années cinquante et soixante, les sœurs Koestler.

La première édition des Magiciennes parut en 1957, à Paris,  aux éditions Denoël. Le roman rencontra vite la faveur du public et le succès ne s’est jamais démenti depuis. Je possède un grand nombre de rééditions en format de poche et chaque fois que je fis l’acquisition de l’une d’entre elles je fus toujours étonné  de découvrir une nouvelle couverture illustrée.

Quant aux affiches du film, elles aussi sont très intéressantes car elles existent en différents formats et je collectionne également les magazines de cinéma dans lesquels parurent à la sortie du film des critiques, il faut le dire toujours élogieuses. En plus de tout cela il existe aussi des photos d’exploitation et des scénarios (scenari ?). Bref, si vous êtes atteint de collectionnite chronique il y a là de quoi guérir un peu votre maladie.

Les éditions de l’ouvrage « en poche » se trouvent facilement sur les « trocs et puces » à des prix dérisoires et il m’arrive de me les procurer à vingt centimes d’euro. Sinon vous allez surfer sur tous les sites de vente de livres et vous les y trouverez, mais il faut bien, mes « pov’ gens, qu’chacun gagne sa vie nespas ?,à un prix qui reste encore très raisonnable, sauf bien entendu pour quelques pièces portant des envois ou les « grands papiers ».

Pour vous donner une p’tite idée, voici quelques unes des couvertures que je peux vous scanner, car ces derniers ouvrages ne sont pas encore reliés par votre serviteur et sont en attente de réception d’un bon manteau pour l’hiver. Je veux parler d’une demi-reliure à coins de chèvre chagrin généralement de couleur grenat. Je leur fabrique un dos à nerfs et les titres sont dorés au fer, ce qui donne, ma foi, fière allure à l’ensemble.